Injections de Botox

Les années passant, des rides d’expression apparaissent sur le visage : chacun de nos sourires et chacune de nos mimiques font naître des plis de peau, qui d’abord disparaissent dès que la mimique cesse, puis deviennent permanents.

Sur le front (haussement des sourcils), autour de la bouche et des yeux, entre les sourcils (froncement des sourcils), les rides témoignent de la mobilité naturelle du visage, mais elles peuvent se creuser et devenir disgracieuses.

Les crèmes et les sérums peuvent retarder leur apparition, mais une fois les rides installées et permanentes, autour de la quarantaine, il n’existe qu’une alternative à la chirurgie esthétique : les injections de Botox.

Le Botox, c’est quoi ? Comment ça fonctionne ?

Le Botox est un produit de synthèse élaboré par différents laboratoires, à partir de la toxine botulique. Cette toxine utilisée dans des dosages très minimes est utilisée dans divers domaines de la médecine depuis les années 70, compte tenu de sa capacité à diminuer le signal nerveux responsable du déclenchement des contractions musculaires.

On l’utilise ainsi à des fins thérapeutiques en neurologie et en ophtalmologie, notamment dans le traitement du strabisme, de l’incontinence, de certaines paralysies faciales, ou pour réduire l’hyperhidrose (la sudation excessive).

Le recours à cette toxine dans son dosage thérapeutique depuis plus de 30 ans permet d’affirmer l’absence de toxicité du Botox.

Par ailleurs, les produits injectables à base de Botox sont résorbables, ce qui élimine tout problème de rejet à long terme, et ne provoque aucune allergie connue.

La toxine botulique, injectée en dose minimale, fige l’action du neuromédiateur, responsable de la mise en œuvre du muscle. La contraction des muscles faciaux situés dans la zone traitée devient temporairement impossible, et la peau cesse d’être plissée : elle se détend, s’aplanit, et les rides s’atténuent, voire disparaissent.

L’atténuation importante des rides situées autour des yeux et dans la partie haute du visage a pour effet immédiat d’ouvrir le regard, de supprimer l’impression de visage fermé, soucieux, fatigué, par l’atténuation des rides d’expression liées aux sourcils froncés, au front plissé etc…

L’expression du visage s’en trouve plus apaisée, plus positive, tout simplement rajeunie.

Quelles rides traiter avec du Botox ?

Le Botox est particulièrement adapté pour traiter les rides situées dans la partie haute du visage : front, contour des yeux, sourcils.

Les rides les plus efficacement traitées avec le Botox sont :

  • La ride du lion (ou ride de la glabelle), c’est-à-dire la ride verticale inter-sourcilières, provoquée par les froncements de sourcils, mobilisés par les muscles procérus et corrugateur. Ces rides, une fois permanentes, donnent au visage un air soucieux et sévère.
  • Les pattes d’oie, dites rides du sourire, forment de fins rayons autour des yeux. Elles sont assez charmantes dans les premiers temps, mais en se creusant, finissent par donner un regard fatigué. Elles sont accentuées par l’exposition au soleil, surtout lorsque la peau est fine et fragile.

Plus accessoirement, on peut également injecter du Botox dans :

  • Les ridules verticales des lèvres, qui se forment naturellement avec les années,
  • Les plis d’amertume de chaque côté de la bouche, qui descendent vers le menton.

Quelle que soit la zone à traiter, le médecin esthétique prendra le temps d’une première consultation afin de recueillir les souhaits du patient, de vérifier la faisabilité de son projet, dans un souci de résultat naturel et proportionné.

L’âge, l’expression naturelle et les spécificités du visage sont à prendre en compte pour déterminer un protocole de soins adaptés.

Comment se passe une séance d’injection ?

Après avoir désinfecté la zone du visage à traiter, le Docteur Cohen procède aux injections sur les points prévus, préalablement marqués par un crayon spécial.

Les injections sont pratiquées à l’aide d’aiguilles très fines, à quelques millimètres de profondeur sous la peau, dans les muscles peauciers.
La quantité de produit injecté est infime, en une dizaine de points d’injection sur le front, et trois à cinq autour des yeux.

Elles ne sont que très peu douloureuses, du fait de la finesse de l’aiguille et de la rapidité du geste.

Les injections à proprement parler ne prennent qu’une quinzaine de minutes.

Y a-t-il des effets secondaires aux injections de Botox ?

Il est recommandé de ne pas masser la zone traitée aussitôt après la séance, afin d’éviter une mauvaise répartition du produit.

De légers maux de tête peuvent apparaître dans les 48 heures qui suivent, et/ou des ecchymoses aux point d’injection : ces désagréments sont minoritaires et disparaissent rapidement, au besoin avec une prise de Paracétamol.

Le hammam et le sauna sont à déconseiller le jour même de la séance.

Quand apparaissent les résultats et combien de temps durent-ils ?

Le résultat est visible quelques jours après la séance d’injections, le temps que la toxine agisse et que la peau se détende, n’étant plus sollicitée par l’action des muscles situées sous elle.

Après quatre à six jours, le visage apparaît plus détendu, plus lisse, le regard s’ouvre.
Le résultat est optimal après quatorze jours.

Le résultat d’une première injection dure quatre à six mois, puis le produit s’élimine naturellement et son effet avec. Les muscles, de ce fait, recommencent à se contracter lorsqu’une expression les sollicite : sourire, haussement de sourcils, etc.

Il est donc conseillé, pour une continuité de résultat, de pratiquer des injections deux fois par an. Après trois séances, le résultat dure un peu plus longtemps, six à sept mois, du fait de l’accumulation de produit résiduel sous la peau, et également parce qu’on perd l’habitude de solliciter les muscles en question et que le visage s’habitue à s’exprimer avec une mobilisation moindre.

Quelles sont les contre-indications aux injections de Botox ?

Le traitement n’est pas envisageable dans les cas suivants :

  • En cas de grossesse, puis d’allaitement ;
  • En cas de pathologie neuromusculaire, myasthénie
  • En cas de traitement anticoagulant, anti-inflammatoire ou antibiotique en cours,
  • En cas d’allergie au blanc d’œuf.

Tarif

A partir de 100 € et jusqu’à 600 €.